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Autosuffisance en moutons de Tabaski 2025 : L’Etat casque plus d’un milliard FCFA

 

L’élevage constitue un secteur clé dans la quête de l’autosuffisance alimentaire. Afin d’optimiser les chances du Sénégal et de réduire l’Importation de bétail, l’Etat, à travers le fonds d’appui à la stabulation (FONSTAB), a mis en place une nouvelle stratégie d’accompagnement des éleveurs et de modernisation du secteur, renseigne l’As. Une rencontre s’est tenue à Saly en vue de définir une stratégie d’autosuffisance alimentaire en charcuterie reste un objectif national à portée de main. C’est pourquoi elle est inscrite en priorité par l’Etat. À un mois et demi de la Tabaski, le Fonds d’Appui à la Stabulation (FONSTAB) a déjà mobilisé plus d’un milliard de francs CFA pour faciliter l’approvisionnement du marché dont les besoins sont estimés à 800 000 têtes de moutons. Depuis mars, à travers le fond, le secteur prive est accompagné afin d’éviter les désagréments de dernière minute. Ces fonds octroyés sous forme de prêts remboursables, permettent aux bénéficiaires d’alimenter le marché à des prix accessibles. Selon Fatoumata Bakhoum Diouf, administratrice du Fons-tab, à ce jour, plus d’un milliard de francs CFA été déjà été injectés. L’objectif est de répondre à la demande nationale estimée à environ 800 000 moutons. « Le Fonstab contribue à hauteur de 2 milliards de francs CFA, ce qui permettra de financer au moins 200 000 moutons. En ce qui concerne le remboursement, nous travaillons désormais avec des organisations professionnelles. Le ciblage est mieux encadré, et les coopératives agricoles sont nos principaux interlocuteurs. Les acteurs sont bien impliqués, et en cas de besoin, l’État appuie pour le recouvrement », a-t-elle précise.

Pour le secteur privé, recevoir les financements à temps permet de mener des opérations rentables et de rembourser dans les délais impartis. C’est pourquoi cette approche Innovante, qui consiste à anticiper la levée de fonds est saluée par les associations d’éleveurs. Dieynaba Sidibé, présidente du directoire national des femmes en élevage du Sénégal, ajoute : « En matière de comptabilité, il n’y a jamais 100 % de réussite, mais nous avons mis en place des mécanismes de rembourse ment pour nos membres en cas d’imprévus. Elle poursuit en soutenant que le ministre souligné les lenteurs dans le financement, pouvant entrainer un détournement des objectifs initiaux. Conscients de ces risques, nous avons créé un fonds spécifique : la Calebasse de la femme en Élevages, Au-delà de la préparation de la Tabaski qui reste un programme événementiel, l’État du Sénégal entend mettre en œuvre une stratégie durable d’autosuffisance en viande ovine et caprine, à l’image du succès enregistre dans le secteur avicole. L’identification électronique des animaux par puces et le développement de la culture fourragère culture fourragère permettent de lutter contre la divagation des bêtes et le vol de bétail. C’est dans ce cadre que l’État appelle les éleveurs à S’impliquer davantage. Si la question du vol de bétail est résolue, le reste suivra naturellement car ils maitrisent déjà la culture fourragère. « Depuis 2013, notre organisation s’est engagée pour la sécurité alimentaire du cheptel », déclare Dieynaba. Elle ajoute : « Dans ce cadre, nous avons lancé un projet spécialisé dans la culture fourragère, intitulé Yaye Gaïndé ».

C’est pourquoi, le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage appelle les acteurs à faire une analyse – rigoureuse et sans complaisance du secteur. Il met toutefois en garde les opérateurs et opératrices sur leur devoir d’honorer leurs dettes. « Une dette se paie. Aux comités du Fonstab, je vous demande d’être les plus objectifs possibles dans vos critères de sélection, en intégrant les éleveurs dans les instances de décisions », a déclaré Mabouba Diagne.

 

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