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Baisse prix du Riz brisé : L’UNCS mise sur le suivi et s’étonne sur l’implication des bajenou gox dans la dynamique de contrôle…

 

L’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS), représentée par son
Secrétaire général, M. Assane DIAGNE, a pris part le jeudi 27 mars 2025 au Conseil
national de la consommation, tenu à l’hôtel Noon ex Radisson Blu à Dakar, sous la
présidence du Ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Gueye DIOP.
Lors de cette rencontre, le Directeur du Commerce intérieur a annoncé une proposition
de baisse des prix du riz brisé indien. Le ministère de l’Industrie et du Commerce
envisage de soumettre cette recommandation au Président de la République, suggérant
des prix fixés comme suit :
• 315.000 FCFA par tonne pour les importateurs
• 319.000 FCFA par tonne pour les grossistes
• 325.000 FCFA par tonne pour les demi-grossistes
• 350 FCFA par kilogramme pour les détaillants
Cette baisse serait rendue possible par la reprise des exportations de riz non parfumé
par l’Inde, interrompues depuis 2022 et autorisées à nouveau le 7 mars 2025.
Cependant, il est important de noter que cette mesure concerne exclusivement le riz
non parfumé, communément appelé riz brisé indien, qui demeure l’une des variétés les
moins consommées au Sénégal.
L’UNCS souligne que, bien que la baisse officielle des prix n’ait pas encore été mise en
application par les autorités, celle-ci est déjà effective sur le marché en raison de la
concurrence. Les importateurs, qui ont bénéficié de la baisse des cours mondiaux
depuis janvier, ainsi que les commerçants détaillants, en ont largement profité pendant
au moins trois mois et ont tous argué qu’il était possible de mieux faire.
C’est pourquoi l’UNCS, dans son rôle de défendre les intérêts des consommateurs et de
sa volonté d’accompagner le gouvernement à réduire le coût de la vie, estime qu’il
serait possible de proposer un prix au kilogramme oscillant entre 325 et 335 FCFA,
permettant de maximiser les bénéfices pour la population.
En outre, l’UNCS salue la volonté manifestée par le gouvernement de mettre en place
des boutiques de référence sous le modèle de la SONADIS. Cependant, l’UNCS
demande que tous les acteurs soient associés à la réflexion, en particulier les
consommateurs, à travers leurs associations, afin d’éviter les erreurs du passé afin de
garantir à la fois une démarche inclusive et participative.
Par ailleurs, l’UNCS invite le gouvernement à renforcer le Conseil national de la
consommation en le dotant de ressources humaines permanentes, chargées de suivre
les cours mondiaux et la structure des prix des denrées et produits de consommation.
Ce suivi devrait s’accompagner de moyens logistiques fonctionnels pour un travail
efficace.
L’UNCS s’étonne toutefois de la volonté exprimée par le ministère de l’Industrie et du
Commerce d’intégrer les bajenu gox dans la dynamique de contrôle des prix. Bien que
cette stratégie développée par le ministère de la Santé soit importante, elle reste à
éprouver et connaît encore de nombreuses difficultés. L’UNCS rappelle que les
associations consuméristes, bien implantées et réputées pour leur expertise, sont
présentes sur l’ensemble du territoire national, dans les zones les plus reculées où elles
jouent un rôle clé dans ce cadre.
L’UNCS reste mobilisée pour défendre les intérêts des consommateurs sénégalais et
promouvoir des mesures favorisant un coût de la vie plus accessible.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l’UNCS via nos canaux
officiels.
Communiqué de L’UNCS fait à Thiès, le 28 Mars 2025

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