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Contribution – Des Bandits de grands chemins au cœur de l’Assemblée Nationale ( par Edouard Lattoufe)

Le spectacle auquel nous assistons, impuissants , en ce début d’une nouvelle législature est sidérant , humiliant et révoltant . Rien ne peut justifier de telles dérives venant de parlementaires sensés défendre les intérêts des populations.

Cette assemblée devrait être dissoute tout bonnement si le Président de la République en avait le pouvoir constitutionnel . En vérité, ce comportement bestial de certains du peuple, ne devrait surprendre personne . Le Yewwi et ses acolytes viennent de montrer leurs vrais visages . Le peuple ne doit rien attendre de ces bandes de malfaiteurs qui sont entrés par accident dans l’une des plus prestigieuses institutions du pays . Nous devons tous avoir honte de cette image méprisante que nous envoyons au reste au monde .

Que seraient l’assemblée nationale si ces derniers de la classe en termes de discipline, de patriotisme et de vertu avaient obtenu la majorité et contraint le pouvoir à la cohabitation ? Cette question ne manque pas de pertinence au regard des attitudes animalières de ces bandits de grands chemins qui n’ont d’aucune ambition que d’installer notre pays dans une spirale de violence.

Voilà toujours où ça mène malheureusement quand on séduit l’électorat par le mensonge et la désinformation. La rupture tant proclamée par ces marchands d’illusion n’était en vérité qu’un vœu pieux, une arnaque, une escroquerie intellectuelle.

Voilà où ça même quand des meurtriers et violeurs portent par usurpation les habits de députés du peuple. Ceux qui ont conçu, mûri et planifié ce plan de déstabilisation de l’assemblée nationale se sont sans aucun doute réveillés sur des carreaux. Leur dessein était connu de tous . Déplacer le débat politique dans l’hémicycle, installer une tension permanente et provoquer in fine une fragilisation de toutes les institutions. La montagne a finalement accouché d’une souris de déceptions et désillusions. De grâce, que personne n’impute la responsabilité de ces tristes événements qui ont fini de parcourir le monde, au Président Macky Sall. Il n’en a aucune infime parcelle de responsabilité. Sa responsabilité

en tant que Chef d’état s’est limité au respect du calendrier électoral et à l’organisation d’élections législatives libres et transparentes. Ce serait fausse route que de vider le chargeur sur lui . L’ancien Président de cette prestigieuse institution qu’il fut, doit être peiné et attristé à la fois par cette situation inédite. Voilà en réalité là où ça mène quand on délivre un ticket gratuit d’accès à l’hémicycle à un homme qui foule du pied toutes les lois de la République, qui échange des coups de poing avec les forces et qui poussent son outrecuidance jusqu’à vouloir forcer les portes du Palais de la République .

Voilà toujours où ça même quand un homme politique, accusé de faits gravissimes comme le viol, défie la justice et appelle les populations à déloger un Président démocratiquement élu. Nous devons à la vérité de reconnaître que ce à quoi nous assistons est gravissime. Même les élèves du préscolaire ne se comportent pas de la sorte à la rentrée des classes . Ceux qui ont voté par erreur pour ces ” ennemis” du peuple doivent avoir très mal. Ils doivent être très déçus de constater que leurs suffrages ont été détournés à d’autres fins. Il appartient désormais à l’état d’assumer pleinement, sans faiblesse aucune, sa fonction régalienne, d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que nous faisons face à un axe du mal , qui fait usage quotidiennement d’armes non conventionnelles, pour entraîner notre pays vers une guerre civile. Ces hors de la loi ne doivent bénéficier d’aucune circonstance atténuante . Leur attitude a atteint le summum de l’intolérable . Que force reste à la loi .

 

Edouard Latouffe, Apr Thiès, Cadre à la Lonase.

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