Ibrahima Nour Eddine Diagne : “80% des projets au Sénégal échouent… »
Ibrahima Nour Eddine Diagne, fondateur et administrateur général de Gaindé 2000, est revenu, dans le quotidien Enquête, sur l’histoire et les succès de cette entreprise sénégalaise qui a contribué à la dématérialisation des formalités administratives. Acteur clé du secteur, il a également fait une analyse sur les raisons de l’échec de nombreux projets au Sénégal et les pièges à éviter pour réussir le New Deal Technologique.
En effet, Gaindé 2000 est une société pionnière dans la dématérialisation des formalités administratives et le guichet unique des formalités du commerce extérieur au Sénégal.
Elle a été créée en 2002 pour faciliter la gestion des formalités du commerce extérieur via une plateforme dématérialisée. Depuis 2004, les utilisateurs n’ont plus besoin de se déplacer pour accomplir ces formalités. En 2011, l’intégration de la signature électronique a été un tournant majeur. L’entreprise a aussi élargi son champ d’action à la création d’entreprises, aux coopératives agricoles et à la justice commerciale. Gaindé 2000 a aussi exporté son expertise dans plusieurs pays, dont la Guinée, le Kenya, le Burkina Faso, le Kazakhstan et le Tadjikistan.
Au Sénégal et à l’international, avec des projets réalisés notamment en Guinée, au Kenya, au Burkina Faso, et en Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan).
Gaindé 2000 a été fondée en 2002, avec une évolution notable en 2011 avec l’introduction de la signature électronique. L’entreprise est présente depuis plus de 22 ans dans le domaine de la dématérialisation des formalités publiques.
Gaindé 2000 aussi pour objectif de faciliter le commerce extérieur en numérisant les formalités administratives, réduire les déplacements physiques et offrir une solution plus rapide et efficace. Cependant, Ibrahima Nour Eddine Diagne met en lumière le défi de réussir les projets technologiques au Sénégal, soulignant que “80% des projets au Sénégal sont des échecs” en raison de la mauvaise gestion et du manque de vision. Il a insiste sur la nécessité d’éviter ces pièges pour faire du New Deal Technologique un succès.
