Kaolack : Des faux médicaments et de la drogue d’une somme de 523 millions Fcfa saisis par la douane
Les unités douanières de la subdivision de Kaolack (région centre) ont réalisé plusieurs saisies de faux médicaments et de drogues, d’une contrevaleur totale estimée à 523 millions de francs CFA, selon un communiqué de la Division de la communication et des relations publiques de la Direction générale des douanes (DGD).
« Ces opérations ciblées, menées au cours des dernières semaines, s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le trafic de produits prohibés. Elles se sont déroulées dans plusieurs localités, notamment à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), dans les régions de Kaolack et Fatick, ainsi qu’aux abords du delta du Saloum et sur la frontière terrestre avec la Gambie », indique la note.
Les médicaments frauduleux saisis comprennent divers types de produits contrefaits, estimés à 232 millions de francs CFA. Parmi eux, la brigade maritime des douanes de Foundiougne a intercepté, le 12 novembre 2024, une cargaison de 59 cartons de faux médicaments pesant 881 kg. La saisie a eu lieu en mer, au large de Djinack, où une pirogue équipée de deux moteurs a été interceptée. Deux individus arrêtés lors de cette opération ont été remis aux autorités judiciaires.
Lors de ces mêmes opérations, « la brigade commerciale des douanes de Keur-Ayip a saisi, le 29 octobre 2024, des gélules pesant au total 4 kg. Testées positives au 4-Bromo-2-5 dimethoxyphenyl éthylamine HCL, une substance classée comme stupéfiant, leur valeur marchande est estimée à 291 millions de francs CFA. »
De son côté, le bureau des douanes de l’AIBD a découvert, le 6 novembre 2024, 2,7 kg de cannabis dissimulés dans un colis express déclaré comme contenant des enceintes Bluetooth. Cette saisie, évaluée à 12 millions de francs CFA, a été suivie d’une opération de livraison surveillée ayant permis l’arrestation des destinataires : un Sénégalais et un individu de nationalité étrangère.
La DGD a réitéré son engagement à protéger les frontières et à contribuer à la sécurité sanitaire et publique.