
Le Collectif des travailleurs de L’Entreprise La Pêche 153 de kayar interpelle le ministre du travail Abass Fall
Objet : Lettre d’information
Monsieur le ministre
Nous venons, par la présente auprès de votre haute bienveillance, pour vous informer
le Directeur Général de l’entreprise LA PECHE 153 de cayar pour la
violation du code du travail et non-respect des procès-verbaux de conciliation.
En fait, le Directeur général a refusé d’appliquer à la lettre les engagements
convenus lors des différentes réunions tenues à l’inspection régionale du
travail, sous la supervision et la conduite de l’inspecteur Baba Yoro Amady
KEBE région de Thiès.
Dans
le dernier procès-verbal établi
000050/IRTSS/ TH/byak, en date du 21 Janvier 2025, le Directeur Général
de l’entreprise s’était engagé à renouveler les contrats des travailleurs
totalisant six (06) mois d’ancienneté dans l’entreprise, dans un délai de quinze
(15) jours å partir de la date de signature du procès-verbal.
SOus le
numéro
Malheureusement, en lieu et place, nous constatons avec stupéfaction, que le
directeur est entrain de recruter des journaliers pour effectuer, en écartant les
contractuels saisonniers, à qui il devait un renouvellement de contrat. Ce
recrutement clandestin constitue une violation flagrante des dispositions du
Code du travail, en général, et des procès-verbaux de conciliation, en
particulier.
La maxime pacta sunt servada est un principe de législation pour permettre
aux parties prenantes de respecter les engagements pris.
En outre, depuis que nous avons entamé cette procédure de revendication de
nos droits et de régularisation de la situation des travailleurs, la direction ne
cesse de nous intimider, de proférer des menaces, allant jusquà nous refuser
l’accès à l’entreprise. La direction a ourdi une machination contre le collectif,
jetant l’opprobre et le discrédit sur les membres. Certains membres sont
persécutés (plainte au niveau parquet) tandis que d’autres sont jetés à la
vindicte populaire. Il n’y a plus aucun contact, ni une possibilité de suivi des
engagements pris dans le strict respect du Code du travail. Pire encore, la
direction cherche toutes les subterfuges possibles et des mesures jugées
dilatoires pour se dérober furtivement des engagements pris. Parmi ces
mesures, nous pouvons citer les pièces requises pour les contrats (un extrait
de casier judiciaire, copie de la carte nationale d’identité, certificat de visite médicale).cet avis a été remis clandestiment à certains travailleurs acquis à leur cause. Pourtant, notre seul tort c’est la revendication légitime de noss droits conformément aux dispositions réglementaires du code du travail.
In extremis, la direction de l’entreprise a notifié oralement à l’inspection du travail, qu’elle ne compte plus respecter les engagements pris dans le procès verbal établi le 21 janvier 2025 et que le collectif peut engager une procédure judiciaire, s’il le désire.(Sources de cette information,Mr Baba yero Amady KEBE, inspecteur du travail).
Au regard,des raisons évoquées et de l’urgence de la situation (démarrage bientôt de la campagne de pêche), nous vous saurions gré de bien vous l’informer auprès de vous des réfères pour une prompte diligence.
Tout en vous manifestant tout notre disponibilité pour tout information complémentaire, nous vous prions d’agréer Monsieur le ministre, l’expression de notre parfaite considération.
Le collectif des. travailleurs de la pêche 153
Pièces jointes :
Copie des PV établis
Le président
D.D