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Politique – Affaire Farba Ngom : Le garde des sceaux s’est prononcé sur le dossier

Dans le cadre de la procédure pénale impliquant le député Mouhamadou Ngom dit Farba, responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est exprimé pour clarifier les rôles respectifs des différentes instances judiciaires et politiques.

S’exprimant sur l’affaire, le ministre a insisté sur l’indépendance des mécanismes judiciaires dans ce dossier. « Vous savez, moi, je ne vais pas entrer dans ces considérations. Nous sommes dans le cadre d’une procédure pénale. Vous le savez, la procédure dont vous parlez résulte d’un rapport de la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières) », a-t-il déclaré.

Il a rappelé que les rapports de la CENTIF sont directement transmis au procureur de la République. « C’est dire donc que l’autorité politique que je représente, quelque part dans le fonctionnement de la justice, n’a absolument rien à y voir. » Cette déclaration vise à dissiper tout doute sur une éventuelle interférence politique dans le traitement de cette affaire.

Le ministre a également souligné les obligations légales découlant de la loi n°2004 sur le blanchiment de capitaux. Selon lui, « au terme de la loi 2004 sur le blanchiment des capitaux, le procureur de la République a l’obligation légale de saisir immédiatement le juge d’instruction. » Cette disposition légale garantit une gestion rigoureuse et impartiale des cas relevant de la compétence de la CENTIF.

Dans le cas présent, c’est la qualité de la personne mise en cause, en l’occurrence un député, qui entraîne des contraintes procédurales particulières. « Nous nous efforçons de respecter ces contraintes justement pour préserver cette légalité qui nous préoccupe tant », a ajouté le ministre de la Justice.

Ces déclarations interviennent alors que l’affaire Mouhamadou Ngom continue de susciter de vifs débats au sein de l’opinion publique. Le respect scrupuleux des procédures judiciaires et la séparation des pouvoirs restent au cœur des préoccupations exprimées par le ministre, réaffirmant ainsi l’engagement de l’État à garantir l’indépendance et la transparence dans le traitement des dossiers judiciaires, quels qu’en soient les acteurs impliqués.

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