La cherté de l’huile est la seule difficulté notée sur le marché thiéssois, suffisamment approvisionné en produits alimentaires de grande consommation, en ce mois de Ramadan, a indiqué, mercredi, Cheikh Ahmadou Bamba Ndaw, chef du service régional du commerce.
Le riz, le lait, le sucre et l’huile, très prisés en ce mois béni de Ramadan, période de diète alimentaire du lever au coucher du soleil, chez la communauté musulmane, sont disponibles en quantité suffisante pour satisfaire le marché, jusqu’après la Korité, selon M. Ndaw.
‘’Par rapport aux produits dont on a vraiment besoin pour le Ramadan, on n’a pas de problème majeur. La seule difficulté qu’on a, c’est la cherté notée sur l’huile’’, a dit M. Ndaw à l’APS.
Contrairement aux autres produits de grande consommation comme le lait, le riz, le sucre disponibles ‘’à des prix acceptables’’, l’huile importée prisée par les consommateurs, se vend ‘’assez cher’’, a-t-il relevé.
Le bidon de 20 litres s’échange entre 19.000 et 20.000 francs CFA, alors qu’auparavant il coûtait 16.000 à 17.000 FCFA.
‘’Ce n’est pas un problème de disponibilité qui se pose, mais un problème d’accessibilité’’, a-t-il précisé à propos de cette huile raffinée importée, qui est reconditionnée et revendue aux usagers.
Selon le commissaire aux enquêtes économiques, la cherté de l’huile découle de la hausse du cours mondial, que les commerçants sont obligés de répercuter.
Laissant entendre l’impuissance des services régionaux de commerce face à cette ‘’inflation importée’’, portant sur un produit d’origine étrangère, il relève que le levier fiscal, à travers les taxes, est le seul outil dont dispose l’Etat pour la maîtriser, même si son usage reste ‘’fastidieux’’.
L’huile d’arachide produite localement n’existe qu’‘’en très faible quantité’’ sur le marché thiéssois, a-t-il indiqué.
Source : APS