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Sommet de l’UE: les Européens divisés autour de la Russie et de la Hongrie

Les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne entament la deuxième journée de leur sommet bruxellois pour une session centrée, ce vendredi 25 juin, sur les questions économiques. Ils ont abordé hier la pandémie et les migrations ainsi que les questions relatives à leurs relations extérieures. Comme ils l’avaient prévu de longue date ils ont en particulier longuement parlé de la Russie qui ne cesse de les préoccuper autant qu’elle provoque des désaccords, en particulier sur la proposition franco-allemande mise sur la table depuis le mercredi 23 juin et qui n’a pas emporté un soutien unanime sur l’organisation de sommets UE-Russie

On a bien senti chez Angela Merkel une part de déception relative après le long débat nocturne sur la Russie, écrit notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. L’idée de rencontrer directement Vladimir Poutine était une des propositions franco-allemandes, même s’il n’y avait pas de format bien défini, soit des rencontres de plusieurs chefs d’État, soit des sommets comme avant 2014 avec les dirigeants des institutions européennes.

Divisions

Mais cette idée divise les Vingt-Sept car plusieurs pays jugent qu’une telle rencontre est prématurée. La proposition franco-allemande a malgré tout reçu le soutien des autres capitales puisque l’idée d’imposer si nécessaire des sanctions économiques contre des secteurs de l’économie russe a été adoptée. C’est un changement d’attitude radical pour l’UE et pour l’Allemagne après des années où les seules sanctions européennes décidées l’étaient contre des individus. Mais pour les Européens la relation avec Moscou est au plus bas, sur ce point l’accord est unanime.

La discussion au sujet de la loi hongroise sur la promotion de l’homosexualité pour les mineurs a été un moment de vive controverse. Pas à 26 contre un car la Hongrie est soutenue en particulier par la Pologne, mais le ton est monté après la lettre de 17 pays de l’ouest et du nord de l’Europe pour soutenir la diversité, face au Premier ministre hongrois qui n’en démord pas et estime que la loi doit être appliquée telle quelle.

 

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