Le conseil régional de la consommation de Thiès se réunit jeudi pour statuer sur la nouvelle structure des prix des denrées de première nécessité, suite à la décision gouvernementale de les revoir à la baisse, a annoncé mardi, Bamba Ndao, chef du service régional du commerce.
La hausse des prix de ces temps-ci est liée à une ‘’inflation importée’’, a relevé le responsable régional du commerce qui n’a pas manqué de noter que les proportions de cette hausse sont ‘’exagérées’’ et ‘’ne s’expliquent pas’’.
Par exemple, le litre d’huile est vendu à 1300 FCFA à 1.400 FCFA, par certains, contre 1.200 auparavant, alors que le bidon de 20 litres se vend à 24.000 FCFA. Ce qui donne une marge bénéficiaire de 4.000 francs CFA sur chaque bidon.
Concernant le sucre en poudre, il est vendu à 650 à 700 FCFA le kilo, contre 600 auparavant. Soit une marge de 2.500 FCFA sur le sac pour les détaillants.
A l’issue de la réunion de jeudi, les prix de Thiès seront établis, soit en appliquant les mêmes prix que Dakar, soit en appliquant le différentiel de transport, a-t-il dit.
Dans la fixation des prix, l’on prend en compte les problèmes de monnaie, qui vont se poser avec le fractionnement, et qui risquent en fin de compte d’être en défaveur des consommateurs. ‘’De toute façon, on va trouver une solution’’, a dit le responsable.
Il a noté qu’après la fixation du tableau des prix, il y aura une première étape de vulgarisation, avant de passer au suivi de leur effectivité sur le terrain.
Selon lui, la ‘’situation exceptionnelle’’ qui prévaut actuellement appelle des mesures exceptionnelles. Après que l’Etat a renoncé à certaines taxes, les grossistes, demi-grossistes et détaillants devront aussi réduire leur marge, a-t-il relevé.
Pour lui, les grossistes et demi-grossistes sont plus enclins à réduire leur marge, comparés aux détaillants qui sont souvent ‘’réfractaires’’ à toute baisse.